Espions de tous les temps

Texte : Alain Bonet
Dessins : Emmanuel RoudierTexte intégral

© 1999 HEXAGONAL

De Guiche : C'est un faux espion espagnol. Il nous rend
De grands services. Les renseignements qu'il porte
Aux ennemis sont ceux que je lui donne, en sorte
Que l'on peut influer sur leurs décisions.
Cyrano : C'est un gredin !
De Guiche : C'est très commode. Nous disions ?

Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, Acte IV, Scène IV



   On l'a surnommé "la deuxième plus ancienne profession du monde". L'espionnage est probablement né de la chasse et de l'exploration, activités principales des premiers groupes humains; il s'est spécialisé lorsque les techniques en ont été appliquées à d'autres populations humaines. Dans un environnement où chaque groupe étranger est un concurrent potentiel, se renseigner sur ses activités représente une précaution indispensable. Les missions de l'espionnage se sont rapidement organisées comme suit :
  1) S'informer sur les concurrents.
  2) Eviter que la réciproque ne soit vraie.
  3) Si besoin, fournir aux adversaires des informations erronées.


Genèse de l'espionnage

   Les informations recherchées peuvent concerner différents domaines, allant de l'organisation militaire au développement technologique. Les observations lointaines effectués par des éclaireurs sont rapidement complétées, avec le développement des échanges inter-tribaux ou commerciaux, par l'infiltration, permettant une observation directe, ainsi que par le recrutement de ressortissants étrangers qui peuvent agir en tant qu'informateurs ou conseillers. Explorateurs, voyageurs et marchands mettent, durant leurs déplacements en terre étrangère, leurs yeux et leurs oreilles au service de leur pays d'origine. Certains se spécialisent dans ce genre de missions, et la notion de "couverture" apparaît. Ambassades et espionnage font déjà bon ménage. Agents doubles, transfuges, taupes et traîtres de tout poil fleurissent.
   Aux missions de base s'en ajoutent rapidement d'autres. Les structures mises en place et les moyens utilisés à des fins d'espionnage sont en effet idéaux pour l'assassinat de responsables ennemis, par exemple. L'agitation idéologique, la subversion d'un régime constituent également des développements logiques de l'activité d'espionnage, qui ne se limite désormais plus à la simple collecte passive d'informations ni même à la protection des secrets, mais devient alors une arme active, utilisée comme complément ou substitut à l'activité militaire. Avec le temps et le développement des Etats-nations, les premiers véritables services secrets apparaissent.


Les premiers pas

   Il est avéré que les plus anciennes civilisations connues ont eu recours à des formes d'espionnage. Dès l'age du bronze, les Mésopotamiens utilisaient des espions spécialement formés et équipés. La Bible fourmille d'histoires d'espionnage et de missions de renseignements (Joseph, au service du Pharaon, accuse ses frères d'espionnage au profit des Hébreux). Les grands stratèges de l'Antiquité (Jules César) utilisent des éclaireurs et des réseaux d'espionnage et en théorisent l'utilisation (Sun Tzu, l'Art de la guerre, vers 500 av. J.-C.).
   Des techniques avancées sont subtilisées à d'autres civilisations : les premiers vers à soies sont rapportés d'Orient, dissimulés dans des bâtons de pèlerins creux. Durant les guerres du Moyen-Age pas une troupe ne se déplace sans éclaireurs recrutés (plus ou moins librement) parmi les habitants du cru; et combien de château-forts ou de villes tombent parce que le plan de leurs fortifications est arrivé entre les mains de l'assaillant, ou parce qu'un traître en a ouvert, à défaut des portes, les latrines ?
   Il faut cependant attendre le début de la Renaissance pour que l'espionnage éclose réellement. Développer un véritable service de renseignements nécessite en effet un Etat bien organisé, doté d'un pouvoir central fort, des échanges internationaux florissants, ainsi qu'un développement technologique soutenu permettant de conserver une avance technique décisive.


La floraison

   Toutes ces conditions se trouvent réunies en Europe dès le XVème siècle, une période qui coïncide sans surprise avec l'apparition (ou plutôt la redécouverte, avec d'autres héritages de l'Antiquité) des codes, chiffres et autres techniques de chiffrage des documents par des savants tels qu'Alberti (1404-1472). Sur fond d'effervescence intellectuelle et culturelle, les déplacements des érudits favorisent la diffusion des connaissances et des idées, et il est parfois difficile de faire la part du savoir universitaire et de l'espionnage; une nouvelle politique, théorisée par des penseurs cyniques comme Machiavel (1469-1527), tente de tirer parti des luttes nationales et religieuses. Les Cours européennes - points de rencontre priviligiés des représentants des diverses nations - deviennent de véritables plaques tournantes où les ambassadeurs espions rivalisent d'intrigues. L'agitation religieuse sert des buts politiques et est entretenue aussi bien par des agents au service de souverains que par les fidèles des différentes fois.
   En Angleterre, la reine Elizabeth confie à Sir Francis Walsingham (1530-1590) la responsabilité des services secrets. Utilisés avec succès aussi bien contre les ennemis intérieurs qu'extérieurs, politiques ou religieux, les services de Walsingham permettront le démantèlement des complots de la catholique Mary d'Ecosse ainsi que la défaite de l'Invincible Armada espagnole. Ce dernier succès fut l'aboutissement d'une intrigue complexe digne des meilleures opérations modernes, utilisant un ambassadeur florentin, un négociant flamand proche de l'amirauté espagnole et des manoeuvres financière visant à retarder la construction de l'Armada.
   C'est au cardinal de Richelieu que pourrait revenir le titre de fondateur des services secrets en France. Les romans de cape et d'épée ne se trompent pas en lui attribuant maints réseaux et homme de main; son Cabinet Noir, créé en 1624 pour infiltrer les nobles hostiles à la Cour, lui permit d'écraser les complots successifs. Sa lutte contre les protestants soutenus par l'Angleterre bénéficia des informations rapportées par ces espions - mais les mêmes agents lui permirent de négocier, pratiquement dans le même temps, une alliance franco-anglaise contre les Habsbourg autrichiens !
   Au fil des années, ce type d'espionnage produisit quelques personnages dont les exploits semblent avoir souvent égalé la fiction. Charles de Beaumont, le "Chevelier d'Eon" (1728-1810) devint célèbre pour sa capacité à se travestir en femme. Il fut ainsi "lectrice" de l'impératrice Elisabeth de Russie, durant une mission pour Louis XV. La légende, aujourd'hui encore, entretient le doute sur son sexe véritable...
   L'espionnage ne connut pas de modifications fondamentales avant le XIXème siècle, en dépit des bouleversements causés par les révolutions démocratiques et nationales du XVIIIème siècle. Comme dans bien d'autres domaines, c'est du Nouveau Monde, lors de la guerre civile américaine, que les changements devaient venir.


Le renouveau

   Une fois encore, l'évolution des techniques joua un rôle fondamental. L'introduction de la photographie fut en ce domaine une révolution. Plus fiable que la simple mémoire, plus détaillée qu'un croquis, moins longue à développer qu'un tableau à peindre (auparavant, les peintres avaient souvent servi d'espions), la photographie eut de plus au départ l'avantage inespéré que les militaires n'avaient pas appris à s'en méfier. Un photographe pouvait se déplacer sans être inquiété dans un camp - sous couvert de journalisme, par exemple.
   Le télégraphe permit la transmission rapide des renseignements obtenus (alors que l'acheminement des informations avait jusque-là été limité par celui des moyens de transport). Le matériel de chiffrage se développait; les premières machines automatiques remplacèrent les disques rotatifs. On effectua les premières observations à partir de ballons. De nouvelles techniques de miniaturisation (le micropoint) permirent de faire tenir des messages ou des images photographiées dans des volumes de plus en plus restreints : boutons, bagues, pièces de monnaies pouvaient désormais servir de réceptacle à des informations capitales.
   La mise en place des réseaux connut des difficultés. Au Nord, le général McClellan demanda au détective Pinkerton (de la célèbre agence privée) d'organiser un service de renseignements; mais lorsqu'un second service fut organisé par Lafayette Baker, la concurrence les amena à s'arrêter mutuellement. Durant ce temps, des espions confédérés volontaires tels que Rose Greenhow poursuivaient leurs activités - alors même qu'ils étaient assignés à résidence.
   La guerre s'acheva avant que les services des deux camps ne se fussent vraiment développés, mais l'embryon de services secrets confédérés servit, après la défaite, à de nombreux complots (dont l'assassinat du président Lincoln par John Booth) et à la création de sociétés secrètes (dont, probablement, le Ku Klux Klan).


Le vingtième siècle

   S'il faut trouver un siècle d'or à l'espionnage, c'est bien le vingtième. La mondialisation des échanges (dès le XIXème, l'explosion sans précédent des techniques, la maîtrise des communications à distance ont aidé la profession tout en l'obligeant à se développer et à s'adapter à une vitesse toujours plus grande.
   La première révolution fut probablement la découverte de la radio. Pour la première fois, un espion n'avait plus besoin d'être physiquement relié à son commanditaire pour communiquer instantanément avec lui. L'inconvénient était bien sûr une facilité accrue pour capter les messages; la Russie et la Grande-Bretagne s'y laissèrent d'abord prendre mais on développa bientôt de nouvelles techniques de chiffrage. La course au décryptage reprit de plus belle, et conduisit à la création de services spécialisés (le MI8 américain, ou le Bureau 40 de la marine britannique).
   La Première Guerre Mondiale fut le premier test des nouvelles techniques. Il se mena une véritable guerre d'interception de télégrammes; l'un d'eux, dans lequel l'Allemagne proposait une alliance au Mexique, amena l'entrée en guerre des Etats-Unis. L'observation et la photographie aérienne à partir d'avions se généralisèrent.
   La révolution russe de 1917 détermina le visage de l'espionnage au XXème siècle. Pendant quatre-vingts ans, deux blocs allaient s'affronter, chacun uni contre l'autre. Pour défendre leur révolution (menacée par les coalitions occidentales comme par les opposants internes) et tenter de l'étendre au restant du monde, les Bolcheviks créèrent en 1917 la Tchéka, remplacée en 1922 par le GPU, en 1923 par l'OGPU, puis successivement par le NKVD, le MGB et le KGB. Tirant parti des archives et méthodes de la très redoutables Okhrana, la police des Tsars, les services d'espionnage et de contre-espionnage soviétiques devinrent de dangereux adversaires pour les services "occidentaux".


Guerre mondiale et guerre froide

   La Seconde Guerre Mondiale bouleversa la bipolarité naissante en incluant un troisième partenaire : les forces de l'Axe. L'alliance initiale Hitler/Staline n'empêcha pas la guerre des services. On sait que Staline, tout en se défiant d'Hitler, ne crut pas aux avertissements des réseaux de Léopold Trepper (l'Orchestre Rouge) et de Richard Sorge que presque trop tard. Heureusement pour les Alliés, les services allemands, divisés, ne connurent guère de succès, au contraire des services japonais; ces derniers parvinrent à établir aux Etats-Unis un réseau contrôlé depuis l'Espagne (pays neutre dans le conflit) !
   Stimulés par la guerre, les services des Alliés se développèrent rapidement. Pour soutenir les opérations des diverses résistances, le MI6 anglais, immobilisé, créa le SOE, et les Américains l'OSS, précurseur de la CIA.
   La stimulation se fit également sentir au niveau technologique. La nécessité de trouver des chiffres et des codes inviolables tout en décryptant ceux de l'ennemi mena finalement (grâce à la participation du mathématicien Turing) à la création des premiers ordinateurs, faisant passer en quelques années l'espionnage de l'âge mécanique (machines Enigma allemandes) à l'âge électronique (ordinateur Colossus). Ian Fleming, l'auteur père de James Bond, travaillait à cette époque dans les services de décryptage britanniques...
   L'axe vaincue, Est et Ouest se retrouvèrent face à face pour la guerre froide. Les points de contact entre les deux blocs (comme Berlin) connurent une intense activité "souterraine", tandis que les espions tentaient de s'approprier des renseignements aussi bien militaires que technologiques. La supériorité technique, clé de la course aux armements, motivait et renforçait l'espionnage. La surveillance des territoires ennemis pouvait désormais se faire par avions espions (U2) ou ballons stratosphèriques (comme les Moghuls, testés secrètement et retombés à Roswell !), bientôt par satellites, sans remplacer l'agent de terrain.
   Les espions se recrutaient parmi les scientifiques et les intellectuels susceptibles de trahir leurs employeurs, par conviction politique ou appât du gain. En réponse, le FBI et la CIA furent employés à chasser l'ennemi de l'intérieur (affaire des époux Rosenberg) comme à l'Est le KGB traquait et assassinait les dissidents. Chacun des deux camps finançait chez l'autre des mouvements politiques visant à l'affaiblir (aide de la CIA aux exilés cubains, formation de guérilleros par des experts du KGB).


Présent et futur

   L'effondrement du bloc de l'Est a officiellement redéfini les missions des services de renseignement des grandes puissances. Les objets actuels concernent la lutte contre la drogue, la contrebande d'armes, le terrorisme international, le contre-espionnage industriel ou la surveillance d'Internet; et les discours officiels font état d'une plus grande collaboration entre les différents services.
   En réalité, l'espionnage, interne ou externe - et même entre alliés - se porte toujours bien et ne s'est en rien relâché. Ainsi, durant la seule année 1995, il a été établi que la CIA entretenait plus de soixante agents au Japon dans diverses institutions politiques; quatre diplomates américains ont été expulsés de France pour espionnage politique et économique; un attaché commercial russe a été expulsé de Suède pour avoir tenté d'acheter des secrets militaires; le FBI a été accusé d'avoir espionné des militants de groupements homosexuels depuis le début des années 1990; un agent français a reconnu que certains cadres travaillant dans l'informatique et l'aérospatiale étaient surveillés et mis sur écoute. L'actualité est à ce sujet très révélatrice : s'il y a effectivement coopération, cela n'empêche nullement la concurrence.
   Le budget des renseignements avoisine aujourd'hui les 30 milliards de dollars aux Etats-Unis (l'équivalent du budget de la défense française), 500 millions de dollars en Grande-Bretagne. L'espionnage chinois semble présenter une réelle menace pour la recherche nucléaire américaine. Les technologies de l'information continuent à exploser. L'espionnage a encore de beaux jours devant lui...


Schulmeister
Karl Ludwig Sculmeister (1770-1853) se lance dans le commerce métallurgique en 1792. Pour faire vivre son entreprise, il pratique la contrebande. En 1797, il est arrêté par la police française et choisit de servir Savary, le chef des reconnaissances de l'armée du Rhin, plutôt que de croupir en prison.
Maîtrisant parfaitement tous les dialectes germaniques et l'art du travestissement, il va devenir "l'espion de l'Empereur".
De 1805 à 1809, il explore les lignes autrichiennes; il permet la victoire d'Ulm par une manoeuvre d'intoxication à l'aide de faux articles de journaux et de contrefaçons de papiers officiels ! Entièrement dévoué à Napoléon, "Monsieur Charles" aura sa part dans tous les succès français jusqu'en 1812 quand il refuse de suivre la grande armée à Moscou.
Arrêté par les Autrichiens en 1815 alors qu'il a repris du service, il sera libéré contre une rançon de 400.000 F. En 1835, il est ruiné par des investissements malheureux; il s'éteint dans la misère à Strasbourg 18 ans plus tard.

Philby père et fils
Harry Philby est un concurrent de Lawrence d'Arabie. Parlant 8 langues, converti à l'islam, conseiller du roi Ibn Sa'ud, il sert aux Indes avant d'explorer les sables du désert. En total désaccord avec la politique britannique en Orient, il oeuvre contre sa nation et permet aux Américains d'avoir la mainmise sur les ressources pétrolifères du Moyen-Orient.
Son fils a de qui tenir ! Communiste par conviction, Kim (Indes 1912 - Moscou 1994) acceptera très tôt de rejoindre les services secrets soviétiques. Il fait parti du "cercle des espions de Cambridge" qui réussiront à infiltrer les services secrets au plus haut niveau. En 1936, il espionne les franquistes espagnols pour le compte des russes. Fin 1936, il entre au MI6; en 40, il est chargé du contre-espionnage espagnol. Il en profite pour envoyer des copies des messages Enigma déchiffrés à ses amis russes. En 1944, il est nommé chef de la section chargée de la lutte contre les opérations soviétiques ! Il livrera la liste intégrale des agents infiltrés en URSS à ses alliés. En 1951, il est démasqué par les Américains mais ne sera jamais condamné par les Britanniques. Comment reconnaître qu'un homme issu de la high society a pu les tromper à ce point ? Sa veuve vendra ses notes et ses archives pour 1,2 million de francs.
A lire : Philby père et fils, de Anthony Cave Brown, aux Editions Pygmalion.

Mata Hari
Margareta Gertruda Zelle Mc Leod (Hollande 1876 - Vincennes 1917) avit vécu à Java avec un officier de l'armée coloniale alcoolique. Divorcée, elle devint danseuse exotique, se bombardant gardienne des danses sacrées. Très belle et séduisante, célèbre dans toute l'Europe, elle collectionnait les amants.
Elle utilisa ses talents pour espionner piètrement pour le compte de l'Empire germanique durant la Première Guerre Mondiale sous le nom de code H21.
Quand elle fut repérée et de fait inutile, les Allemands la "livrèrent" aux services secrets français. Elle fut fusillée pour l'exemple. Sa légende a largement dépassé ses réels talents d'espionne.

Rose Greenhow et Belle Boyd
Les Sudistes n'avaient pas de services secrets durant la Guerre de Sécession et faisaient appel aux patriotes volontaires.
Rose Greenhow, grâce à son salon de Washington, séduisit nombre d'officiers et de politiciens du Nord. Ses renseignements permirent aux Sudistes de remporter la première bataille de Bull Run. Assignée à résidence, elle continua malgrè tout de diriger son "réseau" d'informations.
Belle Boyd est plus connue et pourtant elle était une piètre espionne, bien que fervente patriote sudiste. Après la guerre, elle écrivit un roman contant ses "exploits". Cela contribua largement à sa légende.

Chevalier d'Eon
Charles de Beaumont, Chevalier d'Eon (Tonnerre 1728 - Londres 1810) était un agent secret français. Il profita de son physique pour revêtir des habits féminins et se fit passer pour une femme. Louis XV l'envoya en mission en Russie où il devint lectrice de l'Impératrice Elisabeth ! Il reprit plus tard ses habits masculins et fit la Guerre de 7 ans en tant que capitaine des dragons. Il reçut ensuite de Louis XVI l'ordre de ne plus quitter ses vêtemnts féminins, mais à sa mort en Angleterre, les médecins purent constater qu'il s'agissait bien d'un homme.


Insigne du KGB


L'insigne du KGB, les services secrets soviétiques qui se livrèrent à une guerre sans merci contre les espions de l'ouest.
Insigne de la Tchéka

L'insigne de la Tchéka, la police secrète des bolcheviques, fondée en 1918, remplacée elle-même par l'OGPU, puis le NKVD, puis le KGB.

Insigne de la CIA
L'insigne de la Central Intelligence Agency (CIA), les services secrets américains chargés des opérations de renseignement, hors des frontières américaines.

Insigne du FBI
L'emblème du siège du Federal Bureau of Investigation (FBI), qui s'occupe des crimes fédéraux, et de la sécurité intérieure (donc du contre-espionnage).

Insigne du NSA
L'insigne de la fameuse National Security Agency dotée d'une puissance informatique sans comparaison.